TEMPS
DE PAQUES
page n°2 (1)
Evangile de Jésus-Christ selon
saint Jean 6,
30-35.
Après la multiplication des
pains, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous
puissions le voir, et te croire ? Quelle oeuvre vas-tu faire ? Au désert,
nos pères ont mangé la manne ; comme dit l'Écriture : Il leur a donné à manger
le pain venu du ciel. » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis
: ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c'est mon Père
qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Le pain de Dieu, c'est celui qui
descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors :
« Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours. » Jésus leur répondit : «
Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim
; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif.
Ecoute, seigneur, réponds-moi,
car je suis pauvre et malheureux.
Veille sur moi qui suis fidèle; ô mon Dieu,
sauve ton serviteur qui s'appuie sur toi.
Prends pitié de moi, Seigneur,
toi que j'appelle chaque jour.
Seigneur, réjouis ton serviteur :
vers toi, j'élève mon âme !
Toi qui est bon et qui pardonne,
plein d'amour pour tous ceux qui t'appellent,
écoute ma prière, Seigneur,
entends ma voix qui te supplie.
Je t'appelle au jour de ma détresse,
et toi, Seigneur, tu me réponds.
Aucun parmi les dieux n'est comme toi,
et rien n'égale tes oeuvres.
Toi, Seigneur,
Dieu de tendresse et de pitié,
lent à la colère,
plein d'amour et de vérité !
Psaume 30
Sois le rocher qui m'abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.
Pour l'honneur de ton nom,
tu me guides et me conduis.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Ton amour me fait danser de joie :
devant moi, tu as ouvert un passage.
Sur ton serviteur, que s'illumine ta face;
sauve-moi par ton amour.
Tu combles, à la face du monde
ceux qui ont en toi leur refuge.
Méditation du jour
Le pain de Dieu : pain d'amour
Nicolas Cabasilas : un laïc diplomate, conseiller de l'empereur, homme de prière et mystique, au XIVe siècle.
L'affection humaine, quand elle
surabonde, subjugue ceux qui aiment et les met pour ainsi dire hors d'eux-mêmes.
Ainsi, l'amour de Dieu pour les hommes, l'anéantit. Il ne reste pas chez lui
pour y faire venir l'esclave qu'il aime, mais il va, en personne, le chercher
en descendant jusqu'à lui.
Lui, le riche, vient jusqu'au taudit de l'indigent. S'approchant de lui ,
il déclare son amour et lui demande le sien en retour. Il ne se retire pas
s'il est méprisé, et ne montre pas de colère si on le traite indignement.
Même repoussé, il se tient à la porte, et supporte tout
pour nous montrer son amour; il subit souffrances et mort pour nous en donner
la preuve.
S. Nicolas CASABILAS
Mercredi de la 3e semaine de Pâques 2003
Psaume 85 : Plainte dans la souffrance et la persécution
Livre des
Actes des Apôtres (8
1-8
Le jour de la mort d'Etienne, éclata une violente persécution contre lEglise
de jérusalem. Tous se dispersèrent dans les campagnes de Judée et de Samarie,
à lexception des Apôtres. Des hommes religieux ensevelirent Étienne
et firent sur lui une grande lamentation. Quant à Saul, il cherchait à détruire
l'Église, il pénétrait dans les maisons, en arrachait hommes et femmes, et
les mettait en prison. Ceux qui s'étaient dispersés allèrent répandre partout
la Bonne Nouvelle de la Parole. C'est ainsi que Philippe, l'un des Sept, arriva
dans une ville de Samarie, et là il proclamait le Christ. Les foules, d'un
seul coeur, s'attachaient à ce que disait Philippe, car tous entendaient parler
des signes qu'il accomplissait, ou même ils les voyaient. Beaucoup de possédés
étaient délivrés des esprits mauvais, qui les quittaient en poussant de grands
cris. Beaucoup de paralysés et d'infirmes furent guéris. Et il y eut dans
cette ville une grande joie.
Regarde vers moi,
prends pitié de moi.
Donne à ton serviteur ta force,
et sauve le fils de ta servante.
Accomplis un signe en ma faveur :
alors mes ennemis, humiliés,
verront que toi, Seigneur,
tu m'aides et me consoles.
Toutes les nations, que tu as faites,
viendront se prosterner devant toi
et rendre gloire à ton nom, Seigneur,
car tu es grand et tu fais des merveilles,
toi, Dieu, le seul.
Montre-moi ton chemin, Seigneur,
que je marche suivant ta vérité;
unifie mon coeur pour qu'il craigne ton nom.
Je te rends grâce de tout mon coeur,
Seigneur mon Dieu,
toujours je rendrai gloire à ton nom;
il est grand, ton amour pour moi :
tu m'as tiré de l'abime des morts.
Mon Dieu, des orgueilleux se lèvent contre moi,
des puissants se sont ligués pour me perdre:
ils n'ont pas soucis de toi.
Vendredi de la 3e semaine de Pâques 2003
Parole
de Dieu Galates
(3,27-28)
Vous tous que le baptême a unis au Christ,
vous avez revêtus le Christ; il n'y a plus ni juif ni païen, il
n'y a plus ni esclave ni homme libre, il n'y a plus l'homme et la femme, car
tous, vous ne faites plus qu'un dans le Christ Jésus.
Un
seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême
un seul Dieu et Père !
Livre des Actes des Apôtres
9,1-20.
Saul était toujours animé d'une rage meurtrière contre
les disciples du Seigneur. Il alla trouver le grand prêtre et lui demanda
des lettres pour les synagogues de Damas, afin de faire prisonniers et de
ramener à Jérusalem tous les adeptes de la Voie de Jésus,
hommes et femmes, qu'il découvrirait. Comme il était en route
et approchait de Damas, une lumière venant du ciel l'enveloppa soudain
de sa clarté. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait
: « Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? »
Il répondit : « Qui es-tu, Seigneur ? Je suis Jésus,
celui que tu persécutes. Relève-toi et entre dans la ville :
on te dira ce que tu dois faire. » Ses compagnons de route s'étaient
arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient la voix, mais ils
ne voyaient personne. Saul se releva et, bien qu'il eût les yeux ouverts,
il ne voyait rien. Ils le prirent par la main pour le faire entrer à
Damas. Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans
manger ni boire. Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie.
Dans une vision, le Seigneur l'appela : « Ananie ! » Il répondit
: « Me voici, Seigneur. » Le Seigneur reprit : « Lève-toi,
va dans la rue Droite, chez Jude : tu demanderas un homme appelé Saul,
de Tarse. Il est en prière, et il a eu cette vision : un homme, du
nom d'Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue. »
Ananie répondit : « Seigneur, j'ai beaucoup entendu parler de
cet homme, et de tout le mal qu'il a fait à tes fidèles de Jérusalem.
S'il est ici, c'est que les chefs des prêtres lui ont donné le
pouvoir d'arrêter tous ceux qui invoquent ton Nom. » Mais le Seigneur
lui dit : « Va ! cet homme est l'instrument que j'ai choisi pour faire
parvenir mon Nom auprès des nations païennes, auprès des
rois et des fils d'lsraël. Et moi, je lui ferai découvrir tout
ce qu'il lui faudra souffrir pour mon Nom. » Ananie partit donc et entra
dans la maison. Il imposa les mains à Saul, en disant : « Saul,
mon frère, celui qui m'a envoyé, c'est le Seigneur, c'est Jésus,
celui qui s'est montré à toi sur le chemin que tu suivais pour
venir ici. Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d'Esprit Saint.
» Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles,
et il retrouva la vue. Il se leva et il reçut le baptême. Puis
il prit de la nourriture et les forces lui revinrent. Il passa quelques jours
avec les disciples de Damas et, sans plus attendre, il proclamait Jésus
dans les synagogues, affirmant qu'il est le Fils de Dieu.
DIMANCHE
11 MAI 2003
4e de pâques
Journée mondiale des
vocations
Parole de Dieu Jean
4, 14-15
"Celui qui boira de l'eau que moi je lui donnerai n'aura plus jamais
soif; et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour
la vie éternelle.". La femme lui dit : "Seigneur, donne-la-moi,
cette eau : que je n'ai plus soif, et que je n'ai plus à venir ici
pour puiser."
Lecture du livre des Actes des Apôtres 4,8-12
Convoqué devant le grand conseil d'Israël, Pierre, rempli de l'Esprit Saint, déclara : "chefs du peuple et anciens, nous sommes interrogés aujourd'hui pour avoir fait du bien à un infirme, et on nous demande comment cet homme a été sauvé. Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d'israël : c'est grâce au nom de Jésus le Nazaréen, crucifié par vous, ressuscuté par Dieu, c'est grâce à lui que cet homme se trouve là devant vous, guéri. Ce Jésus, il est la pierre que vous aviez rejetée, vous les bâtisseurs, et il est devenu la pierre d'angle. En dehors de lui, il n'y a pas de salut. Et son nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver."
Mardi de la 4e semaine de Pâques 2003
Notre Dame de Fatima (XXe S.)
Le 13 mai 1917, la Vierge Marie apparaît pour la première fois à Cova da Iria, près du village d'Aljustrel (Portugal) à trois bergers, Jacintha, Francisco Marto et leur cousine Lucie. Devenue Carmélite, cette dernière reste aujourd'hui le seul témoin de ces évènements. A Fatima, le message de Marie invite instamment les fidèles à intercéder pour la conversion des coeurs et à prier le rosaire pour que vienne la paix. Ce lieu attire, tout comme Lourdes, de nombreux pélerins.
Livre des Actes des Apôtres
11,19-26.
Le violent mouvement soulevé contre Étienne avait provoqué
la dispersion des frères. Ils allèrent jusqu'en Phénicie,
à Chypre et à Antioche. Ils annonçaient la Parole exclusivement
aux Juifs.
Et pourtant, il y avait parmi eux des hommes, originaires de Chypre et de
Cyrénaïque, qui, en arrivant à Antioche, s'adressaient
aussi aux Grecs pour leur annoncer cette Bonne Nouvelle : Jésus est
le Seigneur. La puissance du Seigneur était avec eux : un grand nombre
de gens devinrent croyants et se convertirent au Seigneur. L'Église
de Jérusalem entendit parler de tout cela, et l'on envoya Barnabé
jusqu'à Antioche.
A son arrivée, voyant les effets de la grâce de Dieu, il fut
dans la joie. Il les exhortait tous à rester d'un coeur ferme attachés
au Seigneur ; c'était un homme de valeur, rempli d'Esprit Saint et
de foi. Une foule considérable adhéra au Seigneur.
Barnabé repartit pour aller à Tarse chercher Saul. Il le trouva
et le ramena à Antioche. Pendant toute une année, ils furent
ensemble les hôtes de l'Église, ils instruisirent une foule considérable
; et c'est à Antioche que, pour la première fois, les disciples
reçurent le nom de « chrétiens ».
Mardi de la 5e semaine de Pâques 2003
Saint
Bernardin de Sienne (1380-1444)
le Franciscain Bernardin de Sienne prit en quelque sorte la relève du dominicain Vincent Ferrier comme prédicateur populaire pour inviter les chrétiens à regarder au-delà d'un monde déchiré. De Milan à Rome, il parcourait les villes, prêchant l'amour infini de Dieu et présentant le nom de Jésus comme la sauvegarde contre tous les maux.
Méditation du jour
C'est la paix que je vous laisse
L'auteur, Erasme, est un contemporain de Thomas More
Nous qui portons le nom du Christ,
lequel ne nous a jamais enseigné que la bonté et à prêcher
d'exemple; nous qui sommes les membres d'un seul corps, une seul chair; qui
nous nourrissons du même esprit, des mêmes sacrements; qui sommes
appelés à la même immortalité; qui aspirons à
la communion suprême où nous serons unis au Christ comme lui-même
est uni au Père; peut-il y avoir au monde une chose d'un prix si grand
quelle nous amène à faire la guerre ? La guerre est si néfaste,
si affreuse que, même avec l'excuse de la justice parfaite, elle ne
peut être approuvée d'un homme de bien.
La religion chretienne est bien mal en
point si son salut dépend de remèdes semblables. Et il n'est
pas raisonnable de vouloir créer de bons chrétiens sous de pareils
auspices. ce qui a été gagné par le fer est perdu, à
son tour par le fer.
Je me suis souvent étonné,
je ne dis pas que des chrétiens, mais simplement des hommes, en arrivent
à ce point de folie de mettre tant d'efforts, d'argent, de courage
à s'assurer leur perte mutuelle. Que faisons-nous durant toute notre
vie, sinon nous combattre ?
Erasme
Mercredi de la 5e semaine
de Pâques 2003
Saint
Christophe Magallanès et ses compagnons (XXe S.)
Au Mexique, entre 1915 et 1937 un décret ordonna la fermeture des églises et l'arrestation des prêtres. Christophe Magallanès tout comme ses vingt-quatre compagnons, n'abandonna pas le courageux exercice de son ministère lorsque la persécution s'accrut, déchaînant la haine contre la religion catholique. Christophe et ses compagnons ont accepté librement le martyre comme témoignage de leur propre foi, pardonnant de façon explicite à leurs persécuteurs.
Evangile
de Jésus-Christ selon saint Jean 15,1-8.
A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père,
il disait à ses disciples :Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père
est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit,
mon Père l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie,
pour qu'il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets
et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite : Demeurez
en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter
du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même
vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous,
les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là
donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté
dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les
jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles
demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup
de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples."
Psaume 56
Mon coeur est prêt, mon Dieu,
mon coeur est prêt !
Je veux chanter, jouer des hymnes !
Éveille-toi, ma gloire !
Éveillez-vous, harpe, cithare,
que j'éveille l'aurore !
Je te rendrai grâce parmi les peuples, Seigneur,
et jouerai mes hymnes en tous pays.
Ton amour est plus grand que les cieux,
ta vérité, plus haute que les nues.
Dieu, lève-toi sur les cieux :
que ta gloire domine la terre !
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean
15,12-17.
A l'heure où Jésus passait de ce monde
à son Père, il disait à ses disciples :
"Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je
vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie
pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire
son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai
appris de mon Père, je vous l'ai fait connaître. Ce n'est pas
vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis et établis afin
que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors,
tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l'accordera.
Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.
Méditation du jour
Vous êtes mes amis
Si solitaire et si caché
qu'il soit, l'homme qui prie n'est donc jamais seul. Sa liturgie appartient
déjà au ciel, et elle demeure toujours pour l' Eglise. Elle
pénètre déjà jusqu'au coeur du monde et jusqu'au
noyau central de toutes choses.
Car, dans la prière la plus solitaire et la plus silencieuse, le Seigneur
est présent. Il voit dans le secret (Mt 6,6).
Il est lui -même le grand prètre de toute liturgie intérieure.
Le coeur devient progressivement le Saint des saints de cette liturgie silencieuse.
Le coeur, au début encore endormi, a d'abord été sollicité
par la Parole et éveillé. Fécondé par elle, il
a atteint sa pleine croissance. A présent, assumé dans la parole,
le coeur est consacré comme un temple où le service de la parole,
au sens le plus originel de l'expression, est sans cesse célébré.
Le coeur libéré de toutes pensées et mû par l'Esprit
Saint lui-même est devenu un temple véritable, dés avant
la fin des temps. La liturgie s'y célèbre entièrement
selon l'Esprit.
Dom André
Louf, O.C.S.O
Evangile
de Jésus-Christ selon saint Jean 15,26-27.16,1-4. A l'heure où Jésus
passait de ce monde à son Père, il disait à ses
disciples : "Quand
viendra le Défenseur, que je vous enverrai d'auprès du
Père, lui, l'Esprit de vérité qui procède
du Père, il rendra témoignage en ma faveur. Et vous aussi,
vous rendrez témoignage, vous qui êtes avec moi depuis
le commencement. |
Lundi de la 6e
semaine de Pâques 2003
|
Saint Philippe Néri Philippe
Néri, florentin de naissance mais romain d'adoption, sut assumer
dans joie l'autérité des béatitudes. Il suffisait
de voir vivre ce prêtre, tout à tout perdu en extase devant
l'ostie et donné sans réserve aux jeunes, aux malades,
aux prisonniers.
|
Méditation du jour Vous aussi rendez témoignage Albert Dondeyne, prêtre belge, fut prodesseur de philosophie à l'université La
tâche première de l'apostolat au sein de l' Eglise, c'es
d'édifier l'Eglise : faire que de peuple apparaisse dans le monde
comme un véritable peuple de de Dieu, une épouse fidèle
du Verbe, une demeure sainte et digne de Dieu au mileu de nations. |
Mardi de la 6e
semaine de Pâques 2003
|
Livre des
Actes des Apôtres 16,22-34. Dans la ville de Philippes, la foule se souleva contre Paul et Silas ; les magistrats ordonnèrent de les dépouiller de leurs vêtements pour leur donner la bastonnade. Après les avoir roués de coups, on les jeta en prison, en donnant au gardien la consigne de les surveiller de près. Pour appliquer cette consigne, il les mit tout au fond de la prison, avec les pieds coincés dans des blocs de bois. Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les autres détenus les écoutaient. Tout à coup, il y eut un violent tremblement de terre, qui secoua les fondations de la prison : à l'instant même, toutes les portes s'ouvrirent, et les entraves de tous les détenus sautèrent. Le gardien, tiré de son sommeil, vit que les portes de la prison étaient ouvertes ; croyant que les détenus s'étaient évadés, il dégaina son épée et il allait se donner la mort. Mais Paul se mit à crier : « Ne va pas te faire de mal, nous sommes tous là. » Le gardien réclama de la lumière ; tout tremblant, il accourut et se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis il les emmena dehors et leur demanda : « Que dois-je faire pour être sauvé, mes seigneurs ? » Ils lui répondirent : « Crois au Seigneur Jésus ; alors tu seras sauvé, toi et toute ta maison. » Ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui vivaient dans sa maison. A l'heure même, en pleine nuit, le gardien les emmena pour laver leurs plaies. A l'instant même, il reçut le baptême avec tous les siens. Puis il invita Paul et Silas à monter chez lui, fit préparer la table et, avec toute sa maison, il laissa déborder sa joie de croire en Dieu. |
Psaume 137
Je rends grâce à ton nom pour
ton amour et ta vérité, |
Mardi de la 7e
semaine de Pâques 2003
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Saint Charles Lwanga et ses compagnos (XIXe S.)
Avec les vingt-deux martyrs de l'Ouganda, on revit une page des actes des martyrs des premiers siècles. Plusieurs étaient chrétiens depuis peu. Quatre d'en eux furent baptisés par Charles Lwanga juste avant le supplice. La plupart de ceux qui furent brûlés vifs à Namugongo avaient entre 16 et 24 ans. le plus jeune, Kizito, en avait 13.
Sur terre les martyrs ont versé leur sang pour le Christ; aussi ont-ils reçu leur récompense dans le ciel.
Livre des Actes des Apôtres (20,17-27) Paul, se hâtant
de revenir à Jérusalem après avoir traversé
la Grèce, avait fait escale à Milet. de là
il envoya un message à Éphèse pour convoquer
les Anciens de cette Église. |
Méditation du jour Les martyrs de l'Ouganda en 1886
Ces martyrs africains ajoutent au martyrologe, au livre
des vainqueurs, une page qui relate des événements à
la fois sinistres et magnifiques; une page vraiment digne de rejoindre
ces récits glorieux de l'Afrique ancienne, dont nous-mêmes,
hommes modernes, avec notre peu de foi, pensions qu'ils ne trouveraient
jamais une suite comparable. |