« Dans l'espérance, nous avons tous été sauvés »
Le 30 novembre dernier, le Saint Père a publié une très belle lettre Encyclique, sa deuxième, sur l'espérance.
« Cette deuxième lettre du Pape est un hymne à l'espérance. Elle vient rejoindre l'humanité de notre temps dans ses attentes comme dans ses déceptions, et même ses désespoirs ».
Dans la partie introductive, le Pape définit ce qu'est l'espérance. Elle n'est cependant pas uniquement pour l'avenir, l'au-delà, encore moins une tournure d'esprit ou une attitude.
« L'Espérance chrétienne est l'affirmation d'une certitude quant au bonheur auquel Dieu nous appelle et qu'il nous donne déjà de connaître à travers les épreuves de ce temps et jusqu'à la mort incluse. »
La deuxième partie de l'Encyclique montre l'actualité de la foi face aux courants de la pensée moderne qui ont justement attaqué les fondements de l'Espérance.
Dans une dernière partie, Benoit XVI propose plusieurs lieux ou écoles d'espérance. Ansi la prière. Et la souffrance, avec toute la question du mal, de la maladie, de tout ce qui « découle de notre propre finitude ».
Enfin, ultime lieu d'espérance : le Jugement Dernier. Le Pape montre ici comment l'image du Jugement Dernier « n'est pas une image terrifiante, mais une image d'espérance ». Et une image qui appelle à la responsabilité ».
Quant au purgatoire, le Pape dit : « Pour se sauver, il faut traverser soi-même "le feu" pour devenir définitivement capable de Dieu et pour pouvoir prendre place à la table du banquet nuptial éternel ».
Le Pape invite donc à la prière pour les défunts, convaincu que l'amour des vivants peut parvenir jusque dans l'au-delà.
Père H. S.


