Avec le baptême de Jésus dimanche dernier, nous sommes entrés dans le Temps Ordinaire. C'est une période qui n'est pas moins importante que celle des fêtes. C'est là en effet, que nous sommes invités à suivre le Christ en nous laissant guider par Sa parole et par ses actes sauveurs. L'Évangile de ce jour nous invite, une fois de plus, à entendre le message de Jean-Baptiste qui montre le Messie comme « l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ».
Voilà une Bonne Nouvelle qui nous a été transmise de génération en génération tout au long des siècles. À chaque messe nous chantons : « Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, prends pitié de nous. » Et au moment ou il présente le pain eucharistique pour la communion, le prêtre reprend les paroles de Jean-Baptiste : « Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Voilà des siècles que cette Bonne Nouvelle résonne dans nos églises et dans notre monde : Jésus vient nous libérer du mal. Mais malheureusement, nous vivons dans un monde qui a tendance à s'enfermer dans l'indifférence et à organiser sa vie en dehors de Dieu, d'où la présence du péché, du mal.
L'éradication du mal pour l'établissement du Règne de Dieu, un règne de paix, d'amour et de justice, ne sera possible que si, avec le Christ, nous nous préoccupons de toutes les souffrances et de toutes les misères que nous rencontrons.
Le Christ a besoin de nos mains pour aider, soulager, sauver et servir nos frères autrement que par des mots. C'est ainsi que nous sommes appelés à faire tout notre possible pour leur montrer combien Dieu les aime. C'est là notre mission, à nous qui formons l'Église Corps du Christ. Nous sommes envoyés pour être la présence du Sauveur partout où nous habitons. Croire au Christ, c'est s'engager avec lui pour le salut de l'homme et de tout l'homme.
Père A. R. F.
