Vers la joie d'un si grand mystère
Le temps où l'on se prépare à recevoir celui qui doit venir aurait une tonalité trop exclusivement austère s'il n'était agrémenté par ce qui est au centre de ce dimanche «rose». La joie jaillit des textes de l'Écriture des trois années. Qu'il suffise de citer l'un deux : Soyez toujours dans la joie [...]. Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiet de rien [...]. La paix de Dieu qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, gardera votre coeur et votre intelligence dans le Christ Jésus (Ph 4, 4... 7, C).
Jean-Baptiste enseigne encore ce que le Christ réalisera lors de sa venue : le salut pour les pécheurs, la délivrance des pauvres (cf Mt 11, 4-5, A). Tel est le contenu de la « Bonne Nouvelle » annoncée sur les bords du Jourdain et désormais partout dans le monde : le mystère que les hommes n'ont jamais fini de découvrir est déjà tout près d'eux. Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas (Jn 1, 26, B).
Dans cette joie qui naît de l'annonce de l'Évangile, les chrétiens en chemin vers Noël et vers le terme de leur pélérinage veulent témoigner de la charité et interrogent comme les foules qui venaient à Jean : Que devons-faire ? (Lc 3, 10, C).
