La Lune est le satellite naturel de la Terre.

 

Diametre : 3476 Km
Masse : 7.35222 kg
Revolution : 27 j 7 h 43 min
Distance de la terre : 381 547 km

 

 

Le diamètre moyen de la Lune est d'environ 3 476 km, soit un peu plus du quart de celui de la Terre, son volume étant de l'ordre d'un cinquantième de celui de notre planète.

La Lune a une masse 83 fois moins élevée que celle de la Terre. Ainsi, la densité moyenne de la Lune ne représente que les trois cinquièmes de celle de la Terre, et la force de gravitation à la surface de la Lune n'atteint qu'un sixième de celle observée sur Terre.

L'atmosphère lunaire est quasi inexistante.
Elle est si fine qu'elle ne pourrait pas être reproduite, même dans les meilleures chambres à vide existant sur Terre.
Aucune atmosphère ne venant absorber le rayonnement solaire, les températures à la surface lunaire atteignent des valeurs extrêmes : elles passent d'un maximum de +127 C (Soleil au zénith) a un minimum de -173 C (nuit lunaire) au cours d'une même lunaison.

La Lune tourne autour de la Terre sur une orbite elliptique, à une distance moyenne de 381 547 km et à une vitesse moyenne de 3 700 km/h. Elle parcourt cette orbite en près de 27 j 7 h 43 min (c'est la période de révolution sidérale, soit le temps mis par la Lune pour se retrouver dans une position identique par rapport aux étoiles).

On appelle mois lunaire, ou lunaison, le temps que met la Lune pour se retrouver dans la même position par rapport au Soleil, c'est-à-dire dans la même phase (premier quartier, pleine Lune, dernier quartier, nouvelle Lune) : sa durée est de 29 j 12 h 44 min. C'est la période de révolution synodique.

Pendant qu'elle effectue une révolution entière autour de la Terre, la Lune effectue exactement une rotation sur elle-même : sa période de révolution sidérale est rigoureusement égale à sa période de rotation sidérale, ce qui explique pourquoi la Lune présente toujours la même face à la Terre, la partie invisible de la Lune depuis notre planète ayant été baptisée face cachée.

Même si la Lune semble brillante lorsqu'on l'observe à l'oeil nu, elle ne réfléchit en réalité que 7 % de la lumière qu'elle reçoit.

Notons qu'au moment de la pleine Lune, la Terre est plus proche du Soleil que la Lune ; ( autrement dit, la Terre est alors entre la Lune et le Soleil.)

A l'inverse, la Terre est plus éloignée du Soleil que la Lune au moment de la nouvelle Lune ( c'est la Lune qui est alors entre la Terre et le Soleil )( Terre - Lune - Soleil ).

Avant la période récente de l'exploration de l'espace, on disposait de trois théories sur l'origine de la Lune : formation par fission de la Terre, formation en orbite terrestre, formation loin de la Terre.
Puis, en 1975, après l'étude des échantillons de roches lunaires et des photographies en gros plan du sol lunaire, les scientifiques énoncèrent ce qui semble être la théorie la plus probable sur la formation de la Lune : l'impact planétaire.
Cette théorie postule que la Lune s'est scindée de la Terre, alors que celle-ci en était au début de son existence, et tournait alors rapidement autour de son axe.

Cette idée retint l'adhésion, en raison de la similitude entre la densité de la Lune et celle des roches du manteau superficiel situé juste en dessous de la croûte terrestre. cela forme le couple Terre-Lune.

LUNE & SOLEIL


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Le Soleil est une étoile ordinaire parmi les quelques centaines
de milliards d’étoiles que compte notre Galaxie.

 

 

Diamètre : 1,4 millions de kilomètres (110 fois celui de la Terre)
Masse : 1,99e30 kg
Température au centre du Soleil : 15 millions °C
Température à la surface du Soleil : 5500 °C
Distance a la Terre : 150 Millions de Km

 

 

Le Soleil est de loin le plus gros objet de notre système solaire. Il représente à lui seul 99.8% de la masse totale du système solaire (Jupiter représente presque tout le reste).

Le Soleil est actuellement constitué de 75% d’hydrogène et 25% d’hélium en masse et 92,1% d’hydrogène et 7,8% d’hélium en nombre d’atomes. Tous les autres éléments ne représentent pas plus de 0,1%. Ces chiffres varient lentement au fur et à mesure que le Soleil convertit l’hydrogène en hélium par réaction de fusion nucléaire.

Les couches externes du Soleil ne tournent pas d’une facon homogène autour du centre : alors qu’à l’equateur la surface effectue une révolution en 25,4 jours, il lui faut jusqu’à 36 jours près des pôles pour effectuer un tour complet.

Ce comportement étrange, appelé "rotation différentielle", est dû au fait que le Soleil n’est pas un corps solide comme la Terre. Des effets similaires sont aussi observés dans les géantes gazeuses. Par contre, le noyau du Soleil tourne comme un corps solide.

Les conditions de température et de pression au centre du Soleil sont extrèmes : il y règne une température de 15 millions de degrés et la pression est de 250 milliards d’atmosphères. Les gaz y sont compressés à une densité équivalente à 150 fois celle de l’eau.

L’énergie dégagée par le Soleil (3.86e33 ergs/seconde, ou 386 milliards de milliards de megawatts) est produite par fusion nucléaire. Chaque seconde au coeur du Soleil, environ 700 millions de tonnes d’hydrogène sont converties en 695 millions de tonnes d’hélium et 5 millions de tonnes d’énergie sous forme de rayons gamma. Pendant qu’elle voyage vers la surface du Soleil, l’énergie est continuellement absorbée et réémise à des températures de plus en plus basses ce qui fait que lorsqu’elle atteint la surface, elle est principalement constituée de lumière visible. Après avoir parcouru les 4/5èmes du trajet vers la surface, l’énergie est plus portée par les courants de convection plutôt que par radiation. Il faut 50 millions d’annéees pour qu’un photon parvienne à la surface.

La surface du Soleil, appelée la photosphère, est à une température d’environ 5500 °C. Les taches solaires sont des régions "froides" de 3500 °C (elles sont noires comparées aux régions chaudes environnantes). Elles peuvent être très grosses, jusqu’à 50000 kilomètres de diamètre. Le phénomène qui explique les taches solaires est dû à des interactions avec le champ magnétique du Soleil. Cependant, ces interactions ne sont pas très bien comprises à l’heure actuelle.

Au dessus de la photosphère repose une petite couche appelée la chromosphère.

La région pauvre en éléments au-dessus de la chromosphère s’appelle la couronne et s’étend à des millions de kilomètres dans l’espace. On ne peut l’observer qu’à l’occasion d’une éclipse. La température de la couronne dépasse le million de degrés.

Le champ magnétique du Soleil est très puissant (par rapport aux standards terrestres). Sa magnétosphère (aussi appelée héliosphère) s’étend bien plus loin que Pluton.

En plus de la chaleur et de la lumière, le Soleil émet aussi un flot de particules chargées (principalement des électrons et des protons) appelé vent solaire qui se propage à travers le système solaire à la vitesse de 450 km/s. Le vent solaire et des particules de niveau energétique plus élevé ejectées par des éruptions solaires peuvent avoir des conséquences importantes sur la Terre, allant de simples surtensions dans les lignes électriques jusqu’aux magnifiques aurores boréales.

L’activité solaire n’est pas entièrement constante. Il y eu une très petite quantité de taches solaires à la fin de la seconde moitié du 17ème siècle. Cette basse activité a coïncidé avec une période relativement froide en Europe du Nord. Depuis la formation du système solaire, l’activité du Soleil a augmenté d’environ 40%.

Le Soleil est âgé d’environ 4,5 milliards d’années. Depuis sa naissance, il a consommé à peu près la moitié de son hydrogène en le transformant en hélium par réaction de fusion nucléaire. Il va brûler le reste de son hydrogène pendant encore au moins 5 milliards d’années tout en doublant progressivement sa luminosité. Mais il va finir par manquer d’hydrogène et son noyau finalement constitué uniquement d’hélium se contractera en cédant à la force de gravité.