Lectures du TEMPS ORDINAIRE - page : 2
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Dimanche 6 juillet 2003
14e du temps ordinaire

 

 

Livre d'Ezéchiel                                                                                                           2,2-5.

L'esprit vint en moi, il me fit mettre debout, et j'entendis le Seigneur qui me parlait ainsi :
« Fils d'homme, je t'envoie vers les fils d'Israël, vers ce peuple de rebelles qui s'est révolté contre moi. Jusqu'à ce jour, eux et leurs pères se sont soulevés contre moi, et les fils ont le visage dur, et le coeur obstiné. C'est à eux que je t'envoie, et tu leur diras : "Ainsi parle le Seigneur Dieu..." Alors, qu'ils écoutent ou qu'ils s'y refusent - car c'est une engeance de rebelles - ils sauront qu'il y a un prophète au milieu d'eux."


________________ • Psaume 122 • ________________


Vers toi j'ai les yeux levés,
vers toi qui es au ciel.
Comme les yeux de l'esclave
vers la main de son maître.

Comme les yeux de la servante
vers la main de sa maîtresse,
nos yeux, levés vers le Seigneur notre Dieu,
attendent sa pitié.

Pitié pour nous, Seigneur, pitié pour nous :
notre âme est rassasiée de mépris.
C'en est trop, nous sommes rassasiés
du mépris des orgueilleux !



Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens                                  12,7-10.

Frères, les révélations que j'ai reçues sont tellement exceptionnelles que, pour m'empêcher de me surestimer, j'ai dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour m'empêcher de me surestimer. Par trois fois, j'ai prié le Seigneur de l'écarter de moi.
Mais il m'a déclaré : « Ma grâce te suffit : ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » Je n'hésiterai donc pas à mettre mon orgueil dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi. C'est pourquoi j'accepte de grand coeur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc                                                           6,1-6.


Jésus est parti pour son pays, et ses disciples le suivent.
Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Les nombreux auditeurs, frappés d'étonnement, disaient : « D'où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses soeurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui.
Jésus leur disait : « Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Il s'étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d'alentour en enseignant.


AU FILS DES JOURS *********************************************************************

La prière du coeur
les yeux levés vers le Seigneur !

Si la révélation est la confidence de Dieu à l'homme, la prière, en retour, est la confidence de l'homme à Dieu. A la confidence de Dieu, l'homme répond en faisant confidence de son être profond. La prière n'est pas uniquement récitation de formules. Elle est plutôt coeur-à-coeur avec Dieu. Nous lui exprimons ce qu'est notre vie, avec ses désirs, ses difficultés, ses joies et ses angoisses. La véritable attitude d'un enfant de Dieu est celle de la confidence. Certes, nous n'apprenons rien à Dieu. Ce que nous sommes, il le sait. Il ne s'agit pas de lui apprendre quelque chose, mais d'être dans une attitude de vérité, l'attitude de filles et de fils de Dieu, une attitude filiale, c'est-à-dire confidentielle.
François Varillon, S.J

 

Dimanche 13 juillet 2003
15e du temps ordinaire

 

 

Livre d'Amos                                                                                                             7,12-15

Amazias, prêtre de Béthel dit au prophète Amos : « Va-t'en d'ici avec tes visions, enfuis-toi au pays de Juda ; c'est là-bas que tu pourras gagner ta vie en faisant ton métier de prophète. Mais ici, à Béthel, arrête de prophétiser ; car c'est un sanctuaire royal, un temple du royaume. » Amos répondit à Amazias : « Je n'étais pas prophète ni fils de prophète ; j'étais bouvier, et je soignais les figuiers. Mais le Seigneur m'a saisi quand j'étais derrière le troupeau, et c'est lui qui m'a dit : «Va, tu seras prophète pour mon peuple Israël."»

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc                                                       6,7-13.

Jésus appelle les Douze, et pour la première fois il les envoie deux par deux. Il leur donnait pouvoir sur les esprits mauvais, et il leur prescrivit de ne rien emporter pour la route, si ce n'est un bâton ; de n'avoir ni pain, ni sac, ni pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »
Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l'hospitalité dans une maison, restez-y jusqu'à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » Ils partirent, et proclamèrent qu'il fallait se convertir. Ils chassaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d'huile à de nombreux malades, et les guérissaient.

 

AU FIL DES JOURS**********************************************************************

Choisis à la louange de la gloire

Il nous faut croire fermement que le vrai de la prière, la voie de l'union à Dieu, est au-delà des sentiments, des mots et des idées. On minimise trop la réalité de la prière, on n'en a pas unee idée assez haute. On ne croit pas assez que Dieu peut venir vraiment en nous pour faire notre prière...
La prière n'es-elle pas au-delà de la méditation ? Les pauvres ne peuvent pas méditer. Ils n'ont pas la tête à cela, ils n'ont pas la culture requise, ils ne connaissent pas le mécanisme de la méditation ou bien ils sont trop fatigués. partageant la vie des travailleurs, vous devrez aussi partager leur manière de prier. Vous n'avez pas non plus la tête à méditer lorsque vous rentrez, ahuris par le bruit des machines de l'usine, rompus par le travail au fond de la mine, abrutis par les longues heures de travail au soleil du garçon de ferme, la tête lourde de l'intoxication des vapeur chimiques de l'usine de rayonne, ou appesantis de sommeil après des journées de pêche en mer. Vous ne pouvez pas méditer.
Mais vous pourrez, à force de courage persévérant, par des actes simples et dépouillés de foi et d'amour, vous mettre là devant Dieu, et l'attendre en lui ouvrant le fond de votre être tel qu'il est.
Sachez attendre la rencontre de Dieu.



René Voillaume


            

 

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