Lectures du TEMPS ORDINAIRE - page : 1
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Vendredi de la11e semaine du temps ordinaire

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre
aux Corinthiens                                                                                     11,18.21-30
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Frères, puisque tant d'autres ont des motifs d'orgueil purement humains, je vais donner, moi aussi, mes motifs d'orgueil. J'ai honte de le dire : c'est à croire que nous avons été bien faibles avec vous. Si les faux apôtres ont de l'audace - je suis insensé de dire cela - moi aussi j'aurai de l'audace. Ils sont Hébreux ? Moi aussi. Ils sont Israélites ? Moi aussi. Ils sont de la descendance d'Abraham ? Moi aussi. Ils sont ministres du Christ ? Je le suis plus qu'eux, même si j'ai l'air fou de dire cela. La fatigue, je l'ai connue plus qu'eux ; la prison, plus qu'eux ; les coups, bien davantage ; le danger de mort, très souvent. Cinq fois, j'ai reçu des Juifs les trente-neuf coups de fouet ; trois fois, j'ai subi la bastonnade ; une fois, j'ai été lapidé ; trois fois, j'ai fait naufrage et je suis resté vingt-quatre heures perdu en mer. Souvent à pied sur les routes, avec les dangers des fleuves, les dangers des bandits, les dangers venant des Juifs, les dangers venant des païens, les dangers de la ville, les dangers du désert, les dangers de la mer, les dangers des faux frères. J'ai connu la fatigue et la peine, souvent les nuits sans sommeil, la faim et la soif, les journées sans manger, le froid et le manque de vêtements, sans compter tout le reste : ma préoccupation quotidienne, le souci de toutes les Églises. Si quelqu'un faiblit, je partage sa faiblesse ; si quelqu'un vient à tomber, cela me brûle. Alors, s'il faut des motifs d'orgueil, c'est dans les signes de ma faiblesse que je mettrai mon orgueil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 22 juin 2003
Solennité du Saint-Sacrement
du Corps et du sang du Christ


Evangile de Jésus Christ selon saint Marc                                            14, 12...16

Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l'on immolait l'agneau pascal, les disciples de Jesus lui disent : 'où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pouir ton repas pascal ?" Il envoie deux disciples : "Allez à la ville; vous y rencontrerez un homme portant une cruche d'eau. Suivez-le. Et là où il entrera, dites au propriétaire : "Le maître te fait dire : où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?" Il vous montrera à l'étage une grande pièce toute prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs." Les disciples partirent, allèrent en ville; tout se passa comme Jésus leur avait dit; et il préparent la Pâque. Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit et le leur donna, en disant : "Prenez, ceci est mon corps." Pui, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Ils leur dit : "Ceci est mon sang; le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu'à ce jour où je boirai un vin nouveau dans le royaume de Dieu." Après avoir chanté les psaumes; ils partirent pour le mont des Oliviers.

 

 

 

 

Dimanche 29 juin 2003
Solennité des saints Pierre et Paul


SAINT PIERRE ET SAINT PAUL ont subi le martyre à Rome, sans doute en l'an 64 pour Pierre et en 67 pour Paul. L'Eglise romaine, qui vénère leurs tombes au Vatican et sur la route d'Ostie, ne les sépare jamais dans son culte. Aussi leur a-t-elle consacré, au 29 juin, une solennité commune. Mais ce jour n'est pas seulement la fête de la Rome chrétienne; il est pour toute l'Eglise, qui a été plantée dans leur sang un "jour de sainte joie". "L'un et l'autre ont travaillé, chacun selon sa grâce, à rassembler l'unique famille du Christ; maintenant qu'ils sont réunis dans une même gloire, ils reçoivent une même vénération".
Nous honorons aujourd'hui les deux figures de proue de l'Eglise naissante, différentes l'une de l'autre, mais admirablement complémentaires. Pierre et Paul nous ont transmis l'Evangile du Christ; c'est d'eux que nous avons reçu "la première annonce de la foi". C'est pourquoi nous célébrons en leurs personnes le mystère de l'Eglise, en tant qu'elle est fondée sur les Apôtres. Aussi demandons-nous, par leur intercession, "une fidèlité parfaite à leur enseignement " avec la grâce de vivre entre frères "comme les premiers chrétiens [...], solidement enracinés dans l'amour".


Seconde lettre
de saint Paul Apôtre à Timothée                                                  4, 6... 18

Me voici déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu. Je me suis bien battu, j'ai tenu j'usqu'au bout de la course. je suis resté fidèle. Je n'ai plus qu'à recevoir la récompense du vainqueur : dans sa justice, le Seigneur, le juge impartial, me la remettra en ce jour-là, comme à tous ceux qui auront désiré avec amour sa manifestation dans la gloire. La première fois que j'ai présenté ma défense, personne ne m'a soutenu : tous m'ont abandonné. Que Dieu ne leur en tienne pas rigueur. Le Seigneur, lui, m'a assisté. Il m'a rempli de force pour que je puisse jusqu'au bout annoncer l'Evangile et le faire entendre à toutes les nations païennes. J'ai échappé à la gueule du lion; le Seigneur me fera encore échappé à tout ce qu'on fait pour me nuire. Il me sauvera et me fera entrer au ciel, dans son Royaume. A lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Jeudi 3 juillet 2003
Saint Thomas



L'apôtre saint Thomas est le patron des chrétiens dont la foi connaît le doute, mais qui vont jusqu'au bout dans leur profession de cette foi lorsqu'ils ont reçu un surcroît de lumière. On perçoit déjà l'esprit critique de Thomas dans son dialogue avec Jésus après la Cène. Alors que Jésus vient de déclarer à ses Apôtres qu'ils connaissent le chemin du lieu où il va, Thomas l'interrompt avec une certaine vivacité : "Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas; comment pourriez-nous savoir le chemin ?", ce qui lui vaut la réponse de Jésus : "Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, personne ne va vers le Père sans passer par moi." On sait l'incrédulité avec laquelle Thomas accueillit le témoignage unanime des dix qui avaient vu Jésus ressuscité le soir de Pâques. Mais quand, huit jours après, il dut se rendre à l'évidence, il exprima sa foi avec une telle plénitude que la profession de foi de Thomas est devenue celle de l'Eglise : "Mon Seigneur et mon Dieu." Les chrétiens du Malabar, sur la côte ouest de l'Inde revendiquent "Mar Toma" pour leur premier évangélisateur et le fondateur de leur Eglise. Avec les Eglises syriennes, de qui ils ont reçu leur liturgie, ils célèbres saint Thomas en ce jour, quii doit être celui d'une translation de ses reliques à Edesse en Mésopotamie (aujourd'hui Urfa, en Turquie), où leur présence était déjà attestée en 232.


Lettre de saint Paul Apôtre aux Ephésiens                        2, 19-22

Frères, maintenant, dans le Christ Jésus, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui à pour fondations les Apôtres et les prophètes; et la pierre angulaire, C'est le Christ Jésus lui-même. En lui, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous êtes vous aussi des éléments de la construction pour devenir par l'Esprit Saint la demeure de Dieu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 4 juillet 2003
Sainte Elisabeth de Portugal


Elisabeth d'Aragon, épouse du roi Denis de Portugal, fut une épouse et une mère douleureuse. Bafouée par un mari jouisseur, elle perdit sa fille et son gendre, et elle vit son fils se révolter contre le roi. Au milieu de ses épreuves, elle priait, jeûnait, tentait de faire la paix. Devenue veuve, elle mourut sous l'habit du tiers ordre franciscain.

Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu                         9, 9-13

Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : " Suis-moi." L'homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : "Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ?" Jésus, qui avait entendu, déclara : "Ce ne sont pas les gens bien portant qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs."


Méditation du jour ***************************************

Auprès du Seigneur, la grâce, la vie !

Vous qui avez maintenant revêtu le Christ, vous qui suivez notre direction, comme les petits poissons suivent l'appât, laissez-vous soulever par la parole de Dieu hors des flots de ce monde et parlez donc ainsi : "En nous, les lois de la nature sont changées. Car lorsque les poissons sont tirés hors de la mer, ils meurent. Mais nous, les Apôtres nous ont tirés de la mer de ce monde pour que nous passions de la mort à la vie.
"Tant que nous étions dans le monde, nos regards se perdaient dans les bas-fonds, notre vie se passait dans la vase. Maintenant que nous avons échappé aux flots, nous avons commencé à voir le soleil, à regarder la vraie lumière et, boulversés par une joie immense, nous disons à notre âme : Espère en Dieu, car je lui rendrai grâce, à lui, mon sauveur et mon Dieu (Ps 41,61)"
 
S. Jérôm
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Samedi 5juillet 2003
SaintAntoine-marie Zaccaria


Antoine-Marie Zaccaria était un prêtre de Crémone (Lombardie). Pour suivre le programme apostolique tracé par saint Paul, il groupa autour de lui à Milan des prêtres qui, sans être moines ou frères mendiants, vivaient selon une règle et étaient liés par des voeux. Comme ils observaient l'Eglise Saint-Barnabé, on les appela plus tard les barnabites.


Evangile de Jésus Christ
selon saint Matthieu                                                                      9, 14-17

Les disciples de Jean Baptiste s'approchent de Jésus en disant : "Pourquoi les disciples ne jeûnent-ils pas alors que nous et les pharisiens nous jeûnons ?" Jesus leur répondit : "Les invités de la noce pourraient-ils donc faire pénitence pendant le temps où l'Epoux est avec eux ? Mais un temps viendra où l'Epoux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront. Et personne ne coud une pièce d'étoffe neuve sur un vieux vêtement; car le morceau ajouté tire sur le vêtement et le déchire davantage. Et on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement les outres éclatent, le vin se répand, et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve."


Méditation du jour ***************************************

Prions le Seigneur

Quand ? Où ? Comment ?

Pourquoi prier ? Pour rien ! Tout simplementparce que Dieu est Dieu. Et si le désir de Dieu est que j'accède à la gratuité, j'exerce cette gratuité en coupant le courant de l'activité humaine et en offrant à Dieu du temps. Un temps qui est la trame même sur laquelle se brodent toutes mes activités. Je coupe le courant, j'éteins la lampe et je dis à Dieu : "Je te donne du temps, car je ne peux rien te donner d'autre Finalement. Et je te donne un peu de temps, comme la pécheresse de l'Evangile." Elle aurait pu ne verser que quelques gouttes de parfum sur les pieds de Jésus. Mais elle a brisé le flacon. Moi, je brise aussi le flacon, gratuitement pour rien. Sachez donner du temps à la prière (Col 4, 2) Ca ne vous dit rien ? Tant pis ! Donnez-lui du temps ! Mais, dites-vous, je n'ai rien à dire à Dieu ! ne lui dites rien ! Donnez-lui du temps !
François Varillon, S.J.

                  

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